Évolution de l’environnement de travail : comment concilier les attentes des collaborateurs et les besoins de l’entreprise ?

Partager

Facebook Twitter Linkedin Copier le message du lien URL copiée
7 minutes de lecture

Le monde professionnel a considérablement changé depuis ces dernières années, et les habitudes prises pendant la pandémie se sont ancrées. Le travail hybride est devenu la norme dans la majorité des entreprises qui ont pu mettre en place ce mode d’organisation, et cette nouvelle façon de travailler est très appréciée des salariés.

Cependant, de nombreux défis restent à relever pour assurer à la fois le confort de travail des salariés, et la performance que les entreprises sont en droit d’attendre, que ce soit en termes de productivité, de sécurité ou même de créativité. L’efficacité des outils de communication et de collaboration est au cœur de ces enjeux.

Pour mieux comprendre l’évolution de ce phénomène et le rôle des technologies dans le travail hybride, RingCentral a collaboré avec Ipsos pour interroger les travailleurs français sur leurs attentes et leurs craintes, à mesure qu’une autre tendance s’impose : l’émergence de l’intelligence artificielle (IA) dans les processus opérationnels de l’entreprise.

Le lieu du travail profondément bouleversé

Depuis la pandémie de la COVID-19, les entreprises ont mis en place des modes de travail hybride, qui sont de plus en plus adoptés par les salariés. Sur la totalité des travailleurs interrogés en France par Ipsos, 31% affirment travailler en partie à distance. Mais si l’on enlève de l’échantillon les personnes qui sont obligées d’être sur leur lieu de travail pour effectuer leurs tâches pour s’intéresser uniquement aux « salariés travaillant sur ordinateur », alors ce chiffre grimpe à 59%. 7% sont même en télétravail à temps plein, une part qui a presque doublé depuis la dernière étude menée en octobre 2022. À l’opposé, la part des salariés qui travaillent à temps plein au bureau a baissé, passant de 39% à 34%.

Des collaborateurs satisfaits, productifs et motivés

Selon l’étude Ipsos RingCentral, près de la moitié des salariés français (44%) se disent satisfaits de leur situation en termes d’environnement de travail. Plus d’un tiers considèrent que la flexibilité du temps de travail est un facteur important de leur productivité. Cette flexibilité permet en effet d’organiser plus librement ses activités, et de mieux équilibrer sa vie personnelle et professionnelle : 35% des travailleurs affirment ressentir ce besoin.

De même, 31% des personnes interrogées estiment que ce mode de travail les rend plus productives. En fonction du lieu de travail, il est possible par exemple de réaliser chez soi les tâches demandant du temps de réflexion personnelle, et de privilégier les activités de collaboration et d’échanges lors des journées passées au bureau.

Autre enseignement positif : 30% des salariés qui travaillent en mode hybride se disent motivés. Un chiffre important dans un contexte de rétention des talents.

Néanmoins, cette organisation théorique n’est pas toujours possible, et il faut pouvoir disposer d’outils de communication et de collaboration efficaces et accessibles de partout. C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’étude : 38% des travailleurs indiquent que les opportunités de collaboration avec leurs collègues les rendent plus productifs. Pour cela, il leur faut des outils et des canaux de communication stables : 45% considèrent qu’une bonne connexion Wi-Fi est une condition sine-qua non pour travailler efficacement.

Toutefois, tout ne se passe pas en ligne devant un ordinateur : 31% des travailleurs français citent ensuite leur téléphone comme outil important pour leur productivité. La voix et la mobilité restent des éléments essentiels pour le travailleur hybride.

Femme utilisant un smartphone

Des facteurs externes affectent ce tableau

Pour comprendre quelle sera l’évolution des modes de travail, il faut aussi repositionner les entreprises dans le contexte économique actuel. Les différentes crises vécues ces derniers mois et le climat d’incertitude qui s’est installé affectent directement le moral des salariés.

Par contre, ils restent globalement positifs sur l’avenir de leur emploi : 68% des travailleurs français estiment que leur emploi est sûr. Cette part monte même à 73% chez les décideurs.

46% pensent également que leur entreprise verra ses performances financières augmenter en 2023, ce qui peut paraître élevé compte tenu de la situation actuelle. Ils considèrent d’ailleurs que leur entreprise est plus focalisée sur les résultats financiers que sur la culture d’entreprise, et plus particulièrement les jeunes, qui sont 57% à le penser.

Autre challenge important à relever : l’acquisition de talents. Elle est en première position des défis 2023, citée par 36% des salariés, devant la hausse des coûts due à l’inflation, elle-même suivie de la rétention des talents.

La nécessité de maîtriser les budgets

Pour la moitié des décideurs, la hausse des coûts opérationnels due à l’inflation est le défi le plus important à relever en 2023. Pour réussir à rester compétitif, il faut agir sur tous les fronts et les décideurs pensent qu’il faut tout d’abord définir comment équilibrer les budgets, en réallouant des montants d’un projet à un autre. Le deuxième levier prioritaire est l’augmentation de la productivité, citée par un décideur sur trois. Enfin, le recrutement de collaborateurs mieux ou plus expérimentés arrive en troisième position.

Un des enseignements intéressants de cette étude est la prise de conscience des apports de l’IA et de l’automatisation pour prendre en charge des tâches manuelles et gagner en productivité. Cette priorité d’investissement est citée par 20% des décideurs interrogés.

L’apport des UCaaS pour relever les défis de 2023

Face à cette nécessité de rationaliser les budgets, l’optimisation de son système de communication apporte des réponses : en optant pour les UCaaS, les solutions de communication unifiées dans le cloud, les entreprises obtiennent à la fois une réduction des coûts et une simplification de la maintenance et de l’administration de leur système. Une autre étude, menée en 2022 par RingCentral auprès de ses clients, montre qu’ils ont constaté une réduction de 23% des coûts de télécommunications en moyenne et de 20% des coûts de matériels.

La mise en place de ces solutions de communication agit également sur les gains de productivité : l’utilisation des canaux comme le chat, les visioconférences et la messagerie sont considérés comme améliorant la productivité par près d’un décideur sur deux. Il existe toutefois une différence de perception entre décideurs et non-décideurs : ces derniers sont 29% à penser qu’aucun de ces canaux digitaux n’augmente la productivité des travailleurs (contre seulement 9% pour les décideurs).

Mais côté sécurité des échanges, c’est le téléphone qui revient en première position. Il est noté 3,64 sur 5, contre 3,07 pour l’email et 2,8 pour les visioconférences.

Au final, 38% des répondants pensent que les outils de communications unifiés deviendront encore plus importants en 2023 (45% des décideurs) et c’est la première technologie citée, devant le cloud computing et les outils de monitoring des employés.

Perceptions de l’IA et quel avenir pour le monde du travail ?

L’influence positive de l’IA

La percée récente de l’IA se constate à travers les résultats de l’étude Ipsos : 25% des décideurs l’utilisent déjà. L’optimisme et la confiance dans la technologie et l’IA sont plus forts chez les décideurs et les jeunes employés : 51% des 21-34 ans pensent qu’elles auront un impact positif sur leur travail, contre 38% pour l’ensemble des salariés.

Chez les décideurs, 39% pensent que l’IA facilitera leur travail. Ils se montrent même impatients face aux apports de l’IA, avec une attente forte en matière de libération de leur temps (40%), puis d’apprentissage de nouvelles compétences (33%), et même de développement de leur créativité (26%).

Parmi ceux qui utilisent l’IA pour leur travail, 40% considèrent également que la qualité du travail produit est bonne et ne nécessite que peu de corrections ou de supervision. Ils citent notamment la transcription automatique, la gestion des connaissances et les récapitulatifs de réunions comme étant les fonctions apportant le plus de valeur ajoutée.

Le développement de l’IA et des nouvelles technologies dans l’environnement de travail est donc perçu par les décideurs comme le moyen de se libérer des tâches administratives et chronophages, pour pouvoir se consacrer à des missions à plus forte valeur ajoutée et nécessitant de la créativité.

Femme utilisant un smartphone

Les limites de l’IA

Cette vision optimiste doit être nuancée, en observant les réponses des non décideurs. Les écarts de perception sont parfois importants : 29% des décideurs citent par exemple l’assistant virtuel comme un des outils à plus forte valeur, contre seulement 14% des non-décideurs, soit une proportion deux fois moindre. On note ainsi 10 points d’écart au minimum entre décideurs et non décideurs sur les principales technologies d’IA choisies par les salariés interrogées.

Cette différence de perception se retrouve aussi dans la maturité sur la connaissance des technologies. De manière générale, 41% des travailleurs français ne sont pas certains de l’impact des progrès de l’IA sur la main-d’œuvre. Ils considèrent également que la supervision humaine est encore nécessaire au stade actuel de développement des technologies d’IA.

 

En conclusion, les salariés français sont donc plutôt satisfaits de leur environnement de travail. Leur vision de l’environnement de travail futur montre un renforcement des modes de travail hybride : 36% des personnes interrogées considèrent que la possibilité de travailler de n’importe où sera la norme en 2023, et cette proportion passe même à 44% chez les décideurs. Les entreprises ont donc tout intérêt à poursuivre le déploiement de technologies basées sur le cloud pour faciliter la communication et la collaboration de ces derniers.

Enfin, il est indéniable que l’IA offre de nombreuses opportunités et facilite le travail des employés. Cependant, les écarts de perception entre décideurs et non décideurs soulignent l’importance de sensibiliser et d’éduquer tous les membres de l’organisation sur les avantages et les limites de cette technologie émergente. En investissant dans des programmes de formation et en favorisant une communication transparente, les entreprises peuvent créer un environnement propice à l’intégration réussie de l’IA, tout en préservant la confiance et le bien-être de leurs employés.

Publié le 12 Juil, 2023, mis à jour le 30 Oct, 2023

Prochain article

Communications Unifiées, Solutions RingCentral

Les emojis : une façon amusante et efficace de répondre aux messages d'équipe

La messagerie d’équipe est un outil de communication essentiel en partie parce qu’elle est pratique. Vous pouvez envoyer un message, un lien ou un fichier à un collègue à tout moment, et celui-ci peut y répondre quand cela lui convient. Le problème, c’est que la messagerie a toujours manqué d’un élément essentiel : la capacité ...

Partager

Facebook Twitter Linkedin Copier le message du lien URL copiée

Articles Similaires